Les goudronautes en Alaska

Samedi 6 juillet –

Nous sommes arrivés à bon port après 2 vols fatigants. En survolant l’Alaska, le pilote fait le guide touristique. D’ici, les paysages sont incroyables. Un peu comme on se les imagine : une succession de montagnes couvertes de neige aux sommets décoiffés par le vent. D’immenses plaines alluviales vert émeraude, des bras de mer, des fjords infinis… Pas âme qui vive. Une fois arrivés, un shuttle passe nous chercher puis nous attendons ce qui nous semble une éternité, de pouvoir prendre possession du camping car (le RV comme on dit ici, prononcer « âârvi »). Vidéo d’information, tour du propriétaire, papiers à remplir. Nous y sommes. Il faut encore passer faire le plein de courses chez Walmart, puis quitter Anchorage pour trouver un endroit calme où dormir. On a pas de service ici, donc le GPS ne fonctionne pas. Tant mieux, on voyagera à l’ancienne, avec une bonne vieille carte qui égrène, mile après mile, tout ce que l’on trouvera sur la route ! La route est belle et suit un bras de mer gigantesque où sont plantées d’immenses montagnes. On s’arrête à Bird Creek campground, à 30mn d’Anchorage. Il fait une température incroyable. Tout le monde en culotte et au lit, les fenêtres ouvertes !

Dimanche 7 juillet –

Matinée fraîche et nuit difficile (pour nous) : le soleil ne se couche que vers 23h30 pour se lever à 4h30 et le RV est truffé de puits de lumière inoccultables dans le toit. C’est ce qu’on appelle une fausse bonne idée ! On s’aventure au bord du bras de mer pour prendre le temps d’observer le beau panorama et on croise un couple sur la route, qui nous dit de faire attention. On est en « pays des ours ». Ils n’en ont pas vu depuis 2 semaines ici, mais il y en a. Si on tombe nez à nez avec un ours, faire marche arrière, ne pas courir et ne pas crier. Ambiance.

Après une tournée d’inspection de notre énorme camping car, « we hit the road ». Sur la route qui nous mène vers la péninsule du Kenai, on s’arrête sur les conseils d’un ami dans un centre de conservation et de réintroduction de la faune sauvage. Les animaux présents ici ont été secourus, soignés puis dans l’immense majorité, seront réintroduits dans leurs habitats naturels. Cerfs, Caribous, loups, Bisons, Ours, bœufs musqués, élans. Toute la faune d’Alaska est représentée ici. Les filles sont ravies et en admiration et nous aussi on doit le dire.

Nous faisons route jusqu’à Seward, tout au bout de la péninsule. Le monde est au rendez-vous dans cette capitale de l’excursion glaciaire. On s’arrête dans un camping sans charme avec des centaines d’autres RV, mais avec une vue imprenable. D’ici, on s’aventurera vers le glacier voisin et dans les Fjords adjacents à la recherche des orques et des baleines à bosse.

Lundi 8 juillet –

8h, tout le monde sur le pont. On fait des sandwichs, on écrase à la fourchette la purée de Lucie, on fait cuire des œufs, on emporte des compotes et des bananes, et tout l’attirail pour le grand froid : aujourd’hui, on part à l’assaut du glacier ! On avait prévu d’y passer la journée, mais nous n’y passerons finalement que la matinée. On s’avale les 2 randonnées en 1h là où le guide évoquait 2 bonnes heures. Et surtout, on comptait déjeuner sur place mais impossible de se poser sans être assailli par une cinquantaine de mouches assez agressives. Et il fait un cagnard pas possible. Bref. On y passe la matinée donc. Le trail d’accès au glacier est facile et le panorama à l’arrivée est incroyable. On contemple un énorme survivant du Pleistocène. On entend l’eau qui rugit à nos pieds et au loin, une énorme cascade coule des flancs de la montagne. Le bleu incroyable de la glace se détache dans l’environnement par ailleurs très minéral, puis très vert. C’est une vision hypnotique. Exit Glacier est toutefois un des témoins le plus marquants du changement climatique. Des petits panneaux indiquent l’extension du glacier en fonction des années et il est assez choquant de voir que depuis 2010, près de 800m de glace a purement disparu. D’autant plus choquant de voir que plus les XXe et XXIe siècles avancent et plus la fonte est rapide. On essaie, avec des mots simples d’expliquer à Louise ce qu’elle voit. Elle retiendra que «on pollue trop et on fait fondre la glace et qu’il faudrait peut-être arrêter quand même ou sinon bientôt il n’y aura plus de glacier ». On passe l’après midi à se balader sur un autre trail, le Two Lakes Trail aux pieds du Mt Marathon avant de laisser les filles se défouler sur un playground voisin. L’état dans lequel elles reviennent nous fait nous poser de sérieuses questions sur nos capacités à laver à la main leurs vêtements dans les jours qui viennent…

Mardi 9 juillet –

On part se promener dans les Fjords et notamment dans le bien nommé Resurrection Bay, au bord duquel on a garé notre maison roulante. On réserve un bateau qui doit nous emmener pour plus de 3h à la recherche de tout un tas d’animaux. Les filles sont super excitées. Dès le départ, on aperçoit une loutre qui vient jouer au bord du bateau puis se laisse dériver tranquillement. Le brouillard est bas aujourd’hui et on devine plus qu’on ne voit vraiment la côte déchirée du fjord. Cela le rend un peu mystique. En chemin on peut regarder puffins, cormorans, phoques s’égayer dans les vagues. Au bord des falaises, on repère de bien heureuses chèvres des neiges qui broutent et nous observent d’un œil morne. Plus on gagne le large et plus le froid devient pénétrant. Lucie s’endort, bercée par le roulis du bateau. Louise avec ses jumelles tente de repérer des baleines ou des orques. Le capitaine contacte un pêcheur qui indique un groupe de baleine en train de se nourrir au large alors on fait un petit détour et la magie opère. A bonne distance, le capitaine coupe le moteur et on peut voir des morceaux de baleines à bosse émerger, des jets d’eau. C’est magique. Louise est scotchée et Lucie commence à râler bizarrement … puis se met à vomir tripes et boyaux. Elle n’a visiblement pas le pied marin ! Je l’installe entre mes jambes, par terre en plein air et elle finit par s’endormir de nouveau. Bref. Pas de photos des baleines donc, tout est dans nos têtes (et c’est pas plus mal).

En récupérant notre RV, on se rend compte que – comme des pieds nickelés – on s’est garés dans un parking traditionnel sur 2 places et les voitures se sont garées – normal – partout autour de nous. Avec notre angle de braquage de bus, on est coincés. On ne peut ni reculer, ni avancer. Et les gens qui sont là ont peut-être pris des excursions à la journée. La bonne blague ! Au bout d’1h, on est libérés et on se dirige cette fois-ci vers l’intérieur du Kenai. On sait que des feux font rage au centre, mais on ne sait pas trop où précisément. On avance et on verra bien. On vise un camping très populaire au bord d’un vaste lac aux eaux turquoises. Personne sur la route. On arrive, on se gare et… personne dans le camping. Guy va payer les 10$ pour la nuit mais ne trouve personne non plus. Tout est désert. On ne capte pas de réseau et on sent la fumée des feux plus au Nord. Manifestement, il y a un truc qui cloche. On ne prend pas de risque et on fait marche arrière jusqu’au camping suivant, à 25min de route, au bord de la Russian River. A nous les cascades et les saumons qui remontent le courant (et les ours peut-être, mais de loin on préfèrerait).

Mercredi 10 juillet – In serious bear country

On nous prévient depuis des jours et cette fois-ci, on y est. On est très sérieusement en territoire des ours. Partout, les campagnes de sensibilisation affluent : ne pas courir, ne pas crier, et plus précisément… ne pas prendre un ours par surprise (il faut faire du bruit en amont), ne pas laisser ses enfants seuls marcher devant et avoir avec soi des « protections anti-ours ». On se renseigne et en regardant les randonneurs autour de nous, on se rend compte que tout le monde marche avec « l’arme » par excellence en cas d’attaque : le « bear spray ». Il s’agit d’un spray ultra puissant qui projette à 35 feet pendant quelques secondes un puissant jet concentré à la capsaïcine (vous savez, ce qu’on trouve au fond des piments). Peu rassurée par la perspective de randonner « nus » (sans bear protection), je fais tout un tas de cauchemars où je me rejoue les scènes de l’Ours ou pire, de The Revenant avec Di Caprio. Et puis je repense à ces affichages « Si un ours se dresse devant vous : montrez lui ce que vous êtes, parlez-lui calmement et écartez les bras. Si un ours attaque : défendez-vous. Si un Grizzly attaque : faites le mort. Si un ours commence à vous manger : battez-vous ». Je me sens hyper rassurée et puis faire la différence entre un grizzly et un ours brun là comme ça au pied levé, je ne le sens pas trop. Bref, en ce mercredi 10 juillet, ma première action sera d’aller chercher du Bear Spray (hop, 50$ en moins). On part sur une première randonnée et on explique à Louise qu’il faut faire du bruit : ni une ni deux, elle s’engage dans un monologue d’1h en anglais dont les petites filles américaines ont le secret ; une histoire de licorne sur un ton suraigu et excité. Oubliant un temps les ours (mais avec des yeux derrière la tête et les oreilles à l’affût), on constate que les vues sur la Kenai River sont admirables. De là-haut, on voit les saumons remonter le courant dans une eau incroyablement bleu turquoise.

L’après midi, on remonte le long de la Russian River pour aller voir des cascades. Il y à 7km de randonnée qui s’enfoncent dans la montagne. J’ai vu des randonneurs se promener avec d’énormes grelots pour faire du bruit. On emporte donc cette fois-ci en plus du bear spray, le hochet Sophie la Girafe de Lucie qui, accroché sur le sac à dos, donne le change ! On marche un peu plus de 2h A/R, sans pause (merci les mouches), jusqu’aux très belles cascades que les saumons remontent. De retour au RV, les filles sont cuites mais trouvent tout de même le moyen de se rouler dans la terre pendant qu’on fait la lessive et le repas du soir.

Jeudi 11 et vendredi 12 juillet – Remontée vers le Nord

Avant de partir vers le Nord, on part assister à du « combat fishing ». Des centaines de pêcheurs s’alignent dans l’eau et attrapent les saumons par dizaines. Un père et son fils en attrapent deux sous nos yeux. Une fois tués et en partie vidés, ils sont accrochés dans l’eau afin d’éviter d’attirer les ours. Louise est fascinée.

On reprend la route pour remonter au Nord d’Anchorage, avec nos chaussettes et culottes accrochées un peu partout dans l’habitacle et notre GPS en papier sur les genoux. On découvre le voyage à l’ancienne avec juste une carte et une large part d’imprévisible. La route est belle, truffée de panoramas spectaculaires et à chaque virage, il semble que les neiges éternelles coulent directement des nuages tandis que les immenses parterres ploient sous les couleurs vives des fleurs « Forget-me-not ».

Samedi 13 juillet – Denali

Nous avons garé notre engin dans le mythique parc du Denali. Un parc qui nous frustre rien que d’y penser : la route qui s’y enfonce sur 92 miles est interdite aux véhicules particuliers, et il faut donc prendre un bus (45$ aller simple) pour faire les 4h de route qui emmène à la fin de la route. Compter 8h aller/retour donc et près de 100$ pour être coincés dans un bus à voir défiler les paysages. Comme les 15 premiers miles de la route sont ouverts à tous, on se lève aux aurores pour atteindre le dernier parking accessible et randonner. Le parc est immense, de la taille de la Suisse. Et partout où le regard se pose, la nature nous émerveille. Petit bémol tout de même : la non plus, on (je) ne randonne pas l’esprit tranquille. Les ours et surtout les grizzly sont partout. Quant aux placides élans, ils n’ont de placides que leur aspect. Ils chargent souvent et dans ce cas là, une seule solution : courir en zigzag. Je vais vous dire qu’on rigole bien avec les conseils donnés aux randonneurs entre « faites le mort » et « courrez en zigzag ». Bon d’accord. Je ris un peu jaune tout de même. On suit la très belle Savage River sur un petit bout avant de tenter d’apercevoir le Mt Denali, qui joue à cache-cache avec les nuages. Le parc est truffé de rivières plus ou moins impétueuses au-dessus desquelles se balancent des ponts plus ou moins stables. Le temps est de la partie, l’occasion pour les filles d’aller se tremper les pieds dans l’eau gelée des rivières. On a de la chance, on passe juste à côté d’un élan (sans ses bois) que les filles observent à loisir, ponctué des « roooh » de Lucie. Le parc est un ravissement permanent. On regrette déjà de ne pas pouvoir y passer des mois.

Dimanche 14 juillet – Dans le mythe

On a eu l’occasion de voir, il y a quelques années, un film qui a été pour nous une source permanente d’inspiration. Into the Wild, de Sean Penn, qui raconte l’histoire incroyable et tragique de Chris MacEndless. Un jeune homme d’Atlanta en quête d’un idéal : abandonner la société capitaliste, prendre la route pour vivre dans la pureté du voyage et se débrouiller par lui même, en pleine nature. Exit les attaches, il quitte tout. Plus de compte en banque, plus de possessions, plus de liens. Il avance au gré de la générosité des gens qu’il rencontre sur la route puis fini par arriver ici, au Denali. Il emprunte alors la mythique Stampede Road puis marche près de 40km avant de s’installer dans un bus abandonné entre deux rivières, à 10.000 lieues de toute zone habitée. Il vit une vie rude et frustre mais atteint son rêve. Il est seul et en autosuffisance… C’était en 1992. Le bus est toujours là-bas à la confluence des deux rivières. Rien n’a bougé. On ne peut pas entreprendre avec les filles cette randonnée par ailleurs assez dangereuse, alors on avance juste un petit bout sur le début du trail. Sean Penn a fait don à la ville de Healy de la reconstitution exacte du bus qui a servi pour le film. C’est très émouvant de s’y trouver. Que de souvenirs.

Le soir même, on quitte la route fréquentée pour emprunter l’ancienne voie qui amenait au Denali. La bien nommée Denali Highway, fermée en hiver, est une somptueuse piste en terre et graviers avec des points de vue magiques le long de ses 134 miles. Ce soir, on s’arrête au bord de la route pour dormir. Pas de réseau, pas une voiture à l’horizon, pas âme qui vive à moins de 50km. Juste nous, quelques ours, le silence et les glaciers pour tout horizon. Alors qu’on se couche, le vent se lève et il se met à pleuvoir avec intensité. On est un peu comme perdus. Into the wild. Des instants uniques.

Lundi 15 juillet –

Je me lève à 4h30 par erreur et vais chercher Lucie comme s’il était déjà 8h. Il fait déjà jour depuis quelques temps. La journée va être longue. Mais on parvient à ne décoller que vers 9h30, aidés par les rayons du soleil qui chauffent l’habitacle et les filles qui courent partout en pyjama. On jette un dernier coup d’oeil aux majestueux glaciers et on prend la route. On ne croise pas grand monde, une dizaine de voitures et 4 ou 5 motos tout au plus. On traverse des rivières en bringballant notre petite maison puis la route devient compliquée. De graviers, on transitionne vers de francs cailloux et on est contraints de slalomer. On fait du 10 miles à l’heure et il nous reste 80 miles. A ce rythme, on ne verra jamais la fin de la route. Les miles s’égrenent avec une lenteur incroyable et Guy serre les dents, agrippé au volant. On fini par y arriver toutefois, vers 17h, après plusieurs pauses pour regarder le paysage et permettre aux filles de se dégourdir les jambes. En quittant la piste, on a l’impression de sortir d’un autre monde. Il est déjà temps de boucler notre petit tour d’Alaska et de piquer vers le Sud, vers Anchorage.

Mardi 16 et mercredi 17 juillet –

Sur la route d’Anchorage, nous tombons nez à nez avec un incroyable glacier. Il est accessible à pied alors on ne se fait pas prier. Vêtus de vêtements légers et de simples chaussures de randonnée basses, on se lance malgré tout à l’assaut de cette énorme langue de glace dont le bleu profond tranche superbement avec le vert soutenu du paysage environnant. La marche d’approche se fait dans la boue, puis très vite, on marche sur la glace. On passe des crevasses et on finit par arriver sur un panorama extraordinaire. On avance jusqu’à un point de vue qui nous laisse sans voix. Au-delà, il faudrait vraiment que nous ayons des crampons. On reste quelques temps à observer ce paysage qui nous subjugue puis il est déjà temps de faire marche arrière pour aller trouver un camping. Ces 3,2km de randonnée sont officiellement classés par Louise « Best hike ever » !

On ramasse déjà nos affaires, heureux de notre voyage. On pense déjà à revenir, plus tard, quand les filles auront grandi. Faire des randonnées en autonomies aux confins de l’Arctique, où les routes ne mènent pas.

A très bientôt pour notre dernier post,

C, G, L&L

9 thoughts on “Les goudronautes en Alaska

  1. Superbe voyage ton récit nous tiens en haleine. Vous êtes géniaux rien ne vous effraie. Bonne fin de voyage. Bisous à vous 4

  2. Ah ! Enfin des aventures à l’ancienne dans la cambrousse :p

    Par contre, je vois que tu as déjà adopté l’infâme système impérial (« 35 feet » D: ) que pour une raison qui m’échappe les américains ont conservés.

    Faut avoir un sacré courage pour s’aventurer dans un monde très sauvage et c’est un peu rassurant de voir qu’il y a des espaces dont la nature a encore « le dessus » sur l’Homme. Par contre, cette histoire de glacier qui fond à vue d’œil n’est pas très rassurant :s Et c’est moi où on a l’impression que les glaciers sont recouverts d’un poussière noire ? Comme quand la neige en centre-ville en train de fondre devient toute sale.

  3. Mince c’était trop court!! Mais tu as bien su communiquer ta peur des ours et grizzlis 😅. Superbe voyage !!! A très bientôt 😉

  4. Je te remercie déjà pour cette belle aventure que je lirai plus tard.
    C’est une lecture qu’il faut savourer!!!
    À très bientôt pour le prochain article
    Gros bisous à vous quatre

  5. Je suis très heureuse de voir que le hochet Sophie la girafe a pu avoir un usage inédit en Alaska !!! Qui l’eût cru 😉

  6. À coté des vôtres, ma vie d’aventurier a l’envergure d’un caddie de supermarché. Je suis jaloux et très heureux 1/ de vous savoir toujours en vie, 2/ d’imaginer que vous serez bientôt rentrés et qu’après l’Alaska vous oserez certainement faire un tour à Rennes, et 3/ d’avoir à travers tes lignes et ces photos pu entre-apercevoir un peu la surface des aventures incroyables que vous vivez.

    Bisous et à bientôt 🙂

  7. Le voyage de rêve ! Quelle excellente idée de destination pour finir en beauté cette expérience de vie aux États-Unis. Les paysages sont grandioses, on se croirait dans les épisodes de la Jeunesse de Picsou au Klondike (si tu ne les as pas lus, compte sur moi pour remédier à cela dès ton retour). Le RV est juste énorme, heureusement que vous ne partiez pas à l’assaut des petits villages normands avec, vous n’auriez jamais pu manœuvrer !! J’aime bien revoir l’Ergobaby que vous nous aviez prêté dans des destinations aussi exotiques que l’Alaska, après avoir écumé les sentiers de la forêt de Lyons derrière chez nous il lui fallait bien ça pour en prendre plein la vue 😉 Je valide aussi la nouvelle norme de sécurité des siège-auto « parallèle route » dans le RV !!
    Et sinon tic-tac tic-tac, je ne cesse de nous dire que bientôt nous serons sur le même fuseau horaire et ça m’émeut (un animal aussi fun que les ours l’émeu). Je sais que vous serez en plein rush dans les semaines qui viennent mais vivement qu’on se revoit et qu’on se fasse plein de hugs à l’américaine !
    PS : « Puffin » en français c’est « macareux » et il faudra aussi aller en Islande pour en voir plein plein plein plein !

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