Une taverne derrière la Plaza Mayor, Madrid, mars 2013.

Une taverne derrière la Plaza Mayor, Madrid, mars 2013.

1On écoute un groupe chanter à tue-tête une chanson que l’on ne connait pas mais que l’on finit par entonner nous aussi. Ca parle de Lluvia, de mar et de tout un tas d’autres choses qui sonnent bien à nos oreilles. Deux verres de sangria, du queso, du chorizo, quelques jalapenos[1] farcis : un bonheur simple résumé sur une table ! L’Espagne toute entière semble tenir dans ce petit mot que l’on a la bouche chaque fois qu’on y est : tapas.

 On a la tête emplie de tableaux. Les Ménines et Guernica surtout sont encore gravés dans nos yeux. On aurait passé des heures à le regarder. Mais les musées de Madrid ont tant à offrir. On a les pieds usés et les yeux émerveillés. On a découvert des tas de peintre. Adoré Motherwell. Rêvé devant Bruegel et Le Greco.

 La ville en elle-même n’est pas très belle et pourtant, elle a beaucoup à offrir à qui sait regarder. On déambule dans la ville entre le Parque del Buen Retiro, la Plaza Mayor, le Palais et le mercado du coin. On pense aux churros qu’on mangera pour 4h accompagnés de l’incontournable chocolate. Au détour d’une ruelle, on découvre un couvent, une chapelle. Là c’est un groupe de jeune qui s’improvise groupe de rock et joue des morceaux entêtants. Cheveux longs, Jean slims, santiag et guitares sèches. Tout y est.

 On a pris des billets pour aller visiter une ville à proximité : Tolède. De la gare d’Atocha, 25min seulement seront nécessaires pour rallier la ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco. On déambule entre les Eglises, les mosquées, les synagogues… Santa Maria la Blanca nous laisse sans voix. Que de raffinement dans les sculptures. Le syncrétisme culturel et architectural des bâtiments de Tolède nous laisse pantois. Moi qui pensais ne pouvoir voir de telles choses qu’en Andalousie. Avais-je déjà oublié que la conquête Arabe était montée jusqu’à Poitiers au VIIIe siècle ? On se promet, en montant dans l’avion qui nous ramène de l’autre côté de la frontière, de descendre plus au sud la prochaine fois. Histoire de voir si le vin et les tapas ont le même goût.

[1] Petits piments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *