Voyager léger avec bébé – Possible ou pas ?

Quelques trucs qu’on a identifiés au fur et à mesure. Une petite liste non exhaustive et largement perfectible (à vos claviers !)

Partir sans poussette évidemment quand on prévoit de ne faire que de la rando. Il faut un porte bébé light : l’Ergobaby que nous avons depuis sa naissance. Avec l’adaptateur quand elle est tout nourrisson / sans dès ses 3 mois. Sur le ventre jusqu’à 20 mois et sur le dos après !

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  • L’avantage ? Comme il est sans armatures, il se plie très facilement et rentre dans un sac sans problème (le mieux c’est peut-être encore l’écharpe mais… Rien à faire je n’ai jamais réussi à nous harnacher dedans). Bébé y dort pendant des heures, c’est parfait.
  • Les limites du portage –> quand il fait 35° à 40° cela devient invivable et tout le monde transpire à grosses gouttes/ tout le monde s’énerve et personne ne dort (ah ce fantastique tour du Reichparteistgelangsdadt à Nuremberg…)

Partir avec une poussette Yoyo à la découverte des villes –> Lisbonne (sauf l’Alfama), Amsterdam, Haarlem, Nuremberg, Prague, Cracovie, Budapest, Vienne… Toutes ces villes s’y prêtent complètement.

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  • L’avantage : bébé dort 2 à 3h facilement dans la poussette. Une poussette ? Mais c’est hyper encombrant … Sauf la Yoyo, toute petite et compacte qui s’emmène même en bagage à main dans l’avion. Elle se plie en 15 secondes et se FAIT complètement oublier dans les restos, les musées… Ah et puis, accessoirement, une poussette sert de table à langer d’appoint pour changer une couche vite fait bien fait hophophop.
  • L’inconvénient ? Et bien… En ville il n’y en a pas vraiment. Surtout quand la poussette est hyper compacte.

Et pour dormir ? On a fait l’acquisition d’une tente nomade pop up Oxybul intégralement zippée. Elle nous a été hyper utile pour les voyages jusqu’à que l’individu se mette à gambader. Globalement, jusqu’à ses 1 an. Après, ce n’est plus vraiment jouable (en tout cas ça ne l’était plus pour nous). Depuis, on est passés en mode « lit parapluie » mais nous comptons à chaque fois sur la possibilité d’en trouver un sur place. La solution n’est pas vraiment idéale et la perspective de devoir se trimbaler un lit ne nous enchante guère… on cherche toujours un compromis adéquat (ceci étant dit, bébé grandit et d’ici peu, dormira dans un lit de grand).

  • L’avantage de la tente pop up: les petites bêtes type gros cafards et autres babouks réunionnaises ne grimpent pas sur bébé puisque la tente est intégralement zippée d’une moustiquaire. Hyper légère (elle pèse 2.5kg) et compacte (elle était rentrée dans le sac à dos). Hyper rapide à installer et matelas auto-gonflant assez confortable (jusqu’à un certain poids du bébé)
  • L’inconvénient ? Dès que le bébé commence à se retourner, crapahuter, la tente ne convient plus vraiment (encore une fois, plus pour nous). Couchage par ailleurs un peu froid car pas de possibilité de mettre un drap housse pour isoler le corps du bébé du sol « plastifié » de la tente (le matelas se glisse dans une doublure en dehors de la tente).

Et pour manger ? On achète sur place évidemment … Mais on s’est retrouvés face à un souci : le bébé qui a toujours mangé du fait-maison et refuse les petits pots. Grand moment de solitude quand- pendant 10 jours – l’enfant n’accepte de manger que des compotes et du lait. Depuis pour éviter de réitérer une telle catastrophe alimentaire, et jusqu’à que l’enfant mange comme les grands, on a testé un produit sympa : les repas Good Goût ! Du bio, du délicieux avec du vrai goût (on dirait du fait-maison) et des recettes sympas (Risotto de courgettes au chèvre, Penne aux aubergine, Butternut et sauté de veau…).

  • L’avantage ? Les repas Good Goût ne sont pas des pots en verre, mais des poches souples qui peuvent soit se chauffer au micro-ondes soit… Se chauffer dans de l’eau bouillante. Il suffit de plier la poche pour la faire rentrer dans le récipient dont on dispose. Parfait pour la rando et ça rentre même dans les micros bouilloires des hôtesses de l’air dans l’avion ! (Et puis ça se cale facilement partout dans un sac).
  • L’inconvénient ? Le repas est un peu cher: 2.99 la poche. Mais encore une fois… succès assuré.

Les couches. Tant que bébé n’est pas propre… On achète sur place inévitablement. On en emmène en général toujours une 10’aine calées un peu partout dans le sac à dos histoire d’avoir le temps de se retourner et d’en trouver sur place. 

IMG_1627« Et les vêtements ? C’est incompressible ça ! ». Oui, mais on applique le même système que pour nous : quelques vêtements que l’on lave au fur et à mesure. On prévoit juste un peu plus large, un change de plus « au cas où ». Et tous les soirs, on fait une petite lessive de ce qui est vraiment sale. Pour le grand froid, le système des trois couches et pour l’été, des micro-shorts et quelques body suffisent.

Partir avec bébé, c’est tout de même gérer quelques jouets. On emmène des petits jouets, 3 livres, des tututtes et le tour est joué.

Les médicaments. C’est la seule chose qu’on ne peut pas vraiment réduire. On prend toujours ce qu’il faut, voire un peu plus. Doliprane, solution de réhydratation en cas d’atteinte sévère de gastro, truc antitussif, crèmes type bépanthène. Notre pédiatre nous délivre à chaque départ une ordonnance avec quelques médicaments d’urgence.

Avec tout ça, on parvient à partir à 3 dans un seul sac à dos (celui du tour du monde) de 16kg.

Qui a dit qu’on ne pouvait pas partir (à peu près) léger avec bébé ?

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