Le FLOP 10 de nos pires moments de voyage (pour le moment)

Il nous en est arrivé des galères en voyage. Des grosses galères, des plus petites, des moments casse-pieds, des instants gênants… Aujourd’hui, puisqu’à priori on s’en est sortis, ce sont de bons souvenirs malgré tout !

  1. Elephant Man à Miraflores (Lima, Pérou)

IMGP9232Une piqûre d’abeille puis quelques jours plus tard, un cevice, du citron et du pimiento. Il n’en fallait pas plus pour que Guy se transforme en bonhomme Michelin. Une barre rouge en travers de la poitrine, une toux et la goutte au nez. Je pressens le « mauvais plan » et je consulte vite fait le guide pour savoir s’il y a un hôpital à Miraflores. On tente de dormir puis Guy me réveille vers 3h du matin : « je crois qu’il me faut un médecin » me dit-il. J’allume la lumière et je ne peux retenir un cri d’effroi. On ne voit plus ses yeux ! Je tente de passer un coup de fil, je fais du bruit sans le vouloir et un des gérants de l’auberge se réveille. Je l’emmène « constater les dégâts », et il se précipite sur le téléphone pour appeler un taxi a qui il demande instamment de nous déposer au Good Hope Hospital. « Subito ! ». 2 piqûres d’adrénaline et 3h plus tard, on retourne à l’auberge, soulagés, finir notre nuit.

      2. « Le-mal-que-personne-ne-connait » à Villahermosa (Mexique)

Des mois que je me traine un mal au ventre et personne ne sait ce que j’ai. On consulte médecin sur médecin entre deux visites. L’un deux (un médecin gratuit) me donnera même des cachets pour la gorge. Fantastique. On décide de passer à l’étape supérieure: l’hôpital privé de Villahermosa. On est reçus par un médecin et on converse en espagnol et en anglais. Une prise de sang et 20.000 analyses plus tard, le verdict tombe: il faudrait attendre une dizaine de jours pour que les analyses puissent être faites. Pas le temps, on veut continuer à avancer ! Alors, Guy reçoit une rapide formation d’infirmière : « il faudra piquer ici monsieur. Pas là, il y a le nerf, faites très attention. Ici, d’accord? » (petite conversation entre Guy, une infirmière et le médecin au-dessus de mon postérieur). Et pendant 1 semaine, tous les matins, s’ensuivra un rituel dont je me souviendrai longtemps. La piqûre, son lot de question, d’hésitations, de « je vais faire un rond au stylo d’abord »… Je m’en suis finalement tirée avec d’énormes bleus et des ronds au stylo sur les fesses. La conclusion? Guy ferait une mauvaise infirmière.

     3. Taxi Driver à Beverly Hills (Los Angeles, Etats-Unis)

On est le 24 décembre, on est allés faire des courses de Noël au Beverly Hills Mall. Nos emplettes faites, on hèle un taxi dans le rue et on lui demande « Olive Street, Downtown ». Le driver acquiesce et nous ramène vers notre hôtel. A deux rues de notre destination, subitement, il tourne. Il prend une autre rue, puis se met à tourner comme perdu. On fait des zigzags dans Downtown. Je finis par lui dire qu’Olive Street est juste là. Devant son apparente obstination à ne pas aller vers notre hôtel, on finit par lui demander de s’arrêter là, tant pis. Le compteur tourne, il nous prend manifestement pour des bleus. On commence à sérieusement s’engueuler. Il finit par s’arrêter et devant notre insistance, nous accorde un petit discount pour la dernière 1/2 heure de course qui n’a servit qu’a rallonger l’addition. On s’en tirera pour plus de 50$ de taxi pour une course qui en nécessite 20 en temps normal. « Et Joyeux Noël ! » lui lance-t-on tout de même en quittant la voiture, passablement excédés.

    4. Les chiens (Mongolie, reste de l’Asie)

Alors que je regarde à l’extérieur de la ger l’indécrottable Mister Lee, ultra équipé, qui revient sous une légère pluie, un chien pelé et avec les yeux rouges type « chien des Baskerville » fond sur lui et lui mort violemment le mollet. On se précipite, on relève le pantalon : c’est superficiel mais il a été mordu au sang.

– « Avez vous fait votre vaccin contre la rage Mister Lee »?

– « Non nous répond-il ».

Aïe. on a donc 24 à 48h maximum pour trouver le vaccin suivant. S’en suit une course contre la montre à travers les steppes mongoles. « Il n’est pas malade » nous assure la propriétaire du chien, mais Sokko (notre guide) ne veut prendre aucun risque. Des amis recroiseront Mister Lee quelques jours plus tard dans la capitale, en bonne santé. Mais cet incident va marquer tout notre voyage. On se promènera désormais en permanence avec un parapluie a à la main. Prêts à frapper qui de droit (et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on aura eu de nombreuses occasions !).

   5. Des vers à La Paz (Bolivie)

IMGP8469On quitte le Salar d’Uyuni et j’ai comme un mauvais pressentiment. Ce poulet n’avait pas l’air hyper cuit… et pourtant les autres vont bien. Des frissons, un début de mal au crâne, la nausée. C’est bien ma veine: 7h de route dans un « bus 4×4 » nous attendent pour rallier la capitale. Arrivés à La Paz, les choses empirent, je suis au plus mal et je perds considérablement du poids. On fait venir un médecin de l’Ambassade de France qui débarque en jogging année 80 violet avec une coupe mulet… mais il identifie immédiatement ce que j’ai et m’administre tout de suite un traitement. Quelques analyses plus tard, le verdict tombe : une salmonellose et une petite colonie de vers. Il me faudra 3 jours pour m’en remettre et plusieurs mois pour me débarrasser complètement des mes ami(be)s.

   6. Perdus à Jeju-do (Corée du Sud)

Iphone 001On nous avait vendu la destination comme étant le Hawaï des Coréens. Alors évidemment, on a décidé d’aller passer quelques jours à Jejdu-Do. Une fois arrivés, on prend un car qui nous fait traverser l’île et nous emmène au sud. On a rien réservé, comme d’habitude. Il est 20h, on va bien trouver quelque chose. Mais Jeju, c’est le Hawaï des Coréens alors… tout a été pris d’assaut. Plus un seul hôtel de libre. On rame et il est bientôt 23h. On est dans la rue, notre tente et notre sac sur le dos, sans logement. Un gérant d’hôtel, une fois qu’il a compris que nous avons une tente, nous dirige vers un campement gratuit au nord de la ville. Il est pas loin de minuit, on plante notre tente dans le sol poussiéreux et rocailleux, au milieu de centaine de coréens qui occupent déjà l’endroit.On a pas mangé depuis 12h, on ne sait pas où on est. Bienvenus à Jeju !

   7. Batman à Dien Bien Phu (Vietnam)

Une colonie de chauves-souris qui se cache dans d’énormes rideaux poussiéreux d’un vieil hôtel quasiment vide et décide de sortir à la nuit tombée (quand on s’emmitoufle bien dans nos draps) faire de la voltige au dessus de nos têtes + le traumatisme de la rage (article à suivre !) = il faut s’en débarrasser. Guy passera deux fois près d’1h à chasser à la lampe torche et avec une serviette les petites bêtes non désirées. Bilan mitigé: on découvrira sur la fin de notre séjour, qu’elles entraient par les nombreux trous que comptaient notre « chambre ».

    8. Un bon gros bol de lait dans le désert de Gobi (Mongolie)

Pas vraiment une « galère », mais un moment fort désagréable tout en étant sympa à la fois (je ne sais pas si vous me suivez). On est accueillis à bras ouverts dans une Ger mongole, par toute une famille et leurs amis qui célèbrent la fin du Nadam. L’ambiance est festive, les hommes fument, il y a de la musique et tout le monde chante dans un joyeux brouhaha. On s’installe sur les lits, par terre, là où il y a de la place. Et l’instant fatidique arrive: le bol de lait de jument fermenté (légèrement caillé, hmmmm) arrive et commence par nous. On a pas compris qu’il ne fallait boire qu’une gorgée puis faire passer (ah ces occidentaux individualistes). Alors on commence à engloutir gorgée après gorgée le délicieux breuvage. Avec de nombreux haut-le-cœur et les larmes aux yeux. Mais avec le sourire (on ne va pas s’attarder ici sur la digestion dudit lait).

    9. Débarqués en pleine nuit (Vietnam & Thaïlande)

IMG_0645On prend un train depuis Kunming en Chine pour rallier Hanoi au Vietnam. C’est un train de nuit qui doit normalement arriver sur les coups de 7h30 au centre de Hanoi. On s’installe confortablement sur nos couchettes et on se laisse agréablement bercer par le roulis du train, rassasiés par notre petit bol de nouilles chinoises. Et puis subitement, quelques heures à peine plus tard, vers 5h du matin, le train s’arrête, un homme passe de couchette en couchette et hurle pour réveiller tout le monde. Que se passe-t-il? On nous demande de prendre nos sacs, on nous débarque sur un quai et le train repart sans nous. Mais… où est-on? On avance sur le quai et on se retrouve dans la rue, assaillis par des dizaines de personnes qui nous proposent un hôtel, un taxi, nous attrapent par les bras. Il nous faudra une bonne heure pour découvrir que le panneau disant que nous sommes à Gia Lam, indique bel et bien que nous sommes au sud de Hanoi !

Quelques semaines plus tard, rebelotte mais cette fois-ci, en Thaïlande. Les inondations bloquent les trains qui n’arrivent pas. On dort sur un banc au milieu des cafards en attendant le notre, qui aura plus de 5h de retard. On s’installe finalement à bord et celui-ci nous débarque quelques heures à peine plus tard au milieu de nulle part: le train ne peux plus avancer, il faut terminer en bus !

     10. L’ascension du Putucusi (Pérou)

Nous l’avons déjà évoquée sur ce blog, aussi on vous laisse cliquer sur ce lien Putucusi, Le mur pour lire le détail ! Une randonnée qui aurait pu s’avérer fatale… (qui l’a été pour le pantalon de Guy !)

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Et en bonus : les 15h de train (de nuit) allongés sous les sièges avec des centaines de chinois pour faire Shanghai – Xi’an (on ne vous explique pas nos têtes à l’arrivée), l’oursin qui s’est attaqué au pied de Guy et s’y est enfoncé « bien profond » à Naples, la tête de poulet qui donne la diarrhée express en Chine, le Monstre du Gobi (une énorme tempête de sable) qui nous fouette au sommet des dunes du désert en Mongolie, une brûlure au 2ème degré superficiel à l’île de la Réunion, des griffures de chat (lépreux) en Egypte, notre 3ème compère de voyage qui se la joue « l’Exorciste » et repeint tout un restaurant à Budapest… et bien d’autres à venir certainement !

Et vous ? Racontez-nous vos galères !

Céline & Guy

2 thoughts on “Le FLOP 10 de nos pires moments de voyage (pour le moment)

  1. Ohlalala c’est quand même un beau florilège quand on les lit tous à la suite ces pires moments de voyage ! Mais dites-moi, ces « pires » moments, avec le recul, ne sont-ils pas finalement des moments forts qui font que votre voyage est unique et surtout surtout, qui rendent votre voyage terriblement drôle (vu de l’extérieur et avec le recul… parce que j’ai bien conscience que sur le coup ce n’était pas drôle drôle et que vous vous seriez bien passés de quelques anecdotes hihi).

    1. Mais complètement Noémie !!
      En relisant, je me disais « ah mais qu’est ce qu’on a pu rigoler »… Bon pas forcément sur le coup effectivement ! En tout cas, ces petits moments particuliers ont rajouté du piment aux voyages !! Et c’est devenu le sel de nos souvenirs ;))

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